2 3a DES INSTRUMENTS A VENT»
22 =fa* —
2.3 =r SOlc? —-
24 — îo4
25 = sol*
26 — /«5' 4“
27 = /«5
28 =
29 = «5^ +
30 = «5
31 ^=3 wig 4“
32 = Utg
33 " «?g* —■
34 = —
35 = ré $ 4-
36 = rég.
On voit d’abord par cette table que dans les tons les plus graves,
on ne peut tirer que des sons très-éloignés les uns des autres ;
car, par exemple , les deux premiers «i, ut % diffèrent entre eux
d’une octave entière. Mais à mesure que le ton s’élève, c’est-à-
dire à mesure que la colonne d’air se divise en un plus grand
nombre de parties, les sons que l’on peut obtenir sont plus rap
prochés. En s’élevant encore davantage, on commence à trouver
même des intervalles chromatiques tels que les dièses et les
bémols. Enfin, dans les sons plus éloignés du son fondamental,
ces fractions ne suffisent plus pour représenter tous les sons
de l’instrument. On comprend ainsi comment le musicien qui
donne du cor ne peut donner que des tons absolus parmi les
sons graves, quoiqu’il puisse ensuite moduler des demi-tons
parmi les sons élevés. Il peut même modifier assez les effets de
son instrument, par les variation s d’embouchui’e , pour abaisser
le son 7 qui est au-dessus du la* jusqu’à le faire accorder
avec la vraie valeur de cette note dans la gamme. Il opère de
plus grands ehangemens encore en bouchant en partie avec la
main l’orifice ouvert du tuyau. C’est ainsi, par exemple, que
l’on ramène les sons 11 et i3 à leurs valeurs usitées. Enfin, en