DES INST RU MENS A VENT. i3q
d’air constant. Pour cela, nous avons pris un tuyau de bois
long de quatre pieds , bouché par un bout ; nous l’avons choisi
de cette dimension, afin qu’une petite variation dans l’ouverlure
de la bouche fût comme insensible, relativement à la longueur
totale du tuyau, et n’eût d’autre influence que d’amener la
lèvre supérieure plus près ou plus loin de la fente étroite, d’où
sort le courant d’air qui met la colonne en vibrations. Pour que
le courant fût constant, nous avions adapté le tuyau à un souf
flet d’orgues pressé par un poids invariable; le tuyau était
carré , et avait quatre pouces de côté ; la lumière était pratiquée
sur un des côtés qu’elle traversait dans toute sa largeur, sur
une hauteur d’un pouce. Avec cette ouverture, le soufflet faisait
rendre au tuyau un son fondamental qui était Yut le plus grave
de notre orgue ou ut t ; mais en la rétrécissant successivement,
au moyen d’une lame mince de plomb, aussi large que le tuyau ,
et que l’on avançait peu à peu parallèlement à son axe , le même
courant d’air en tirait successivement des tons de plus en plus
aigus , quoique toujours compris dans la série de ceux que peut
donner un pareil tuyau. Voici la série des expériences : les ouver
tures de la lumière sont exprimées en parties égales dont 66 |
valent 1 pouce.
Son rendu par le tuyau.
Valeur des sons, en
prenant le premier
pour unité.
Ouverture de la
lumière.
ut v
1
66,00
sol 2
3
36,5
mi 3
5
26,00
. i>
«3
7
20,5
ré 4
9
i6,5
fa 4
11
14,00
f a G
43
3,8
De quelque manière que l’on ait varié l’embouchure , on n’a