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qui donnera la valeur de A ; ou bien si l’on se donnait A à volonté,
ainsi que L, on en tirerait la valeur de l, c’est-à-dire ia lon
gueur du petit tuyau qui ferait rendre au système le son
exprimé par le tuyau A.
En comparant cette formule à l’expérience , il faut, comme
pour les tuyaux cylindriques, avoir égard au baissement de ton
occasioné par la substitution de l'embouchure en D à l’orifice
ouvert que nos calculs supposent; avec cette précaution , Daniel
Bernoulli l’a trouvée très-conforme à l’expérience.
Ici, comme dans notre premier exemple , si l’on suppose les
deux tuyaux d’égal diamètre, ce qui donne n ~ 1, on trouve
que l’arc -
2
là on tire
(L
— a) % l / .
L _j doit être égal a un angle droit : de
A ' 2 A ° ° ’
A l
- + Â- 1 ’
et
A =
L + l
A A 2
En effet, dans ce cas , le système se réduit à un seul tuyau cy
lindrique, ouvert par les deux bouts et de la longueur L-f-é.
Si, au contraire, on fait n infini, ce qui rend le diamètre du
petit tuyau nul, on a
tan g
w (L — A)
2 A
■x l
tang — = o ;
& 2 A
condition à laquelle on satisfera conformément à l’expérience
en faisant
A r. _ L ,
c’est-à-dire que le système se change alors en un tuyau bouché
de la longueur L. Tous les sons possibles d’un tuyau à chemi
née sont donc compris entre ces deux limites pour toutes les
ouvertures possibles d’un petit tuyau, depuis la première qui
convient à un tuyau cylindrique ouvert par les deux bouts et
de la longueur L-}-/, jusqu’à la seconde qui convient à un
tuyau de la longueur L, fermé à une de ses extrémités. C’est
surtout de ce dernier cas que se rapprochent les tuyaux à che
minée dans les orgues ; car ils y sont destinés à donner le même
ton que des bourdons bouchés par un bout ; et si on les sub-