DU SOW.
9
d’une manière quelconque , c’est-à-dire que chacune des parti
cules qui y sont comprises reçoive instantanément des vitesses et
des changemens de densité absolument arbitraires. Puis on se
demande suivant quelles lois cet ébranlement se propagera de
proche en proche dans tout le reste de la masse d’air.
Soit x la distance d’une particule quelconque au centre de
cette agitation, et t le temps écoulé depuis l’instant où elle a
eu lieu.
Nommons, pour abréger, a un coefficient constant, égal à
g représentant la pesanteur terrestre; en sorte que
gp soit le poids de la colonne de mercure , dont la hauteur est
p, et la base égale à l’unité de surface. Cela posé, on démontre
que la particule commence toujours à s’ébranler quand on a
x, z— at u , ce qui donne t — ,
a
et qu’elle cesse de s’ébranler quand on a
æ
x, — at, ce qui donne t ~ —.
a
a
De sorte que la durée de son agitation est -.
a
L’interprétation physique de ces résultats va nous conduire à
une conséquence importante. Soit, fig. 2, C le centre de la sphère,
M la particule éloignée. Par ces deux points, menons un plan qui
coupera la sphère suivant un grand cercle ADBE, dont les
points A et B soient situés sur la direction du rayon mené à la
particule. Alors CM étant x, AM est x — «; d’où l’on voit
que l’ondulation commence à atteindre la particule M, après
un temps proportionnel à A M , et cesse de l’atteindre après un
temps proportionnel à CM. Le premier intervalle se rapporte donc
à l’arrivée de l’ébranlement produit en A, le second à l’arrivée de
l’ébranlement produit en C , et les instans intermédiaires se rap
portent à l’arrivée des ondulations excitées dans les points inter
médiaires entre A et C. Voilà pourquoi la durée totale de l’on-