23o LOÏS DES ATTRACTIONS ET RÉPULSIONS
«tant, on voit que, si la loi supposée est exacte, toutes Ie&
expériences doivent donner la même valeur pour la quantité
A sin ~ a tang l a qui lui est égale, et cela doit se vérifier
quel que soit l’angle où l’aiguille ait été chassée. Or, si l’on
calcule successivement cette quantité pour nos trois expériences,
on trouve
a
A
A sin | a tang | a
i re expérience
OJ
en
O
36°
3,614
9 e .
|8
i A A
3,568
3 e
81
575 |
3,169
La même, en supposant
9
5 7 6
3,557
La différence des deux premiers résultats est pour ainsi dire
insensible. L’écart du troisième répond, comme on voit., à une
erreur d’environ un demi-degré dans l’observation de l’arc.
Mais quoiqu’une pareille erreur puisse aisément être tolérée,
il est plus vraisemblable qu’elle n’est qu’apparente et qu’elle
tient à la grande proximité des deux boules; car on verra plus
loin que cette circonstance développe de nouveaux phénomènes,
en vertu desquels les sphères n’agissent plus les unes sur les
autres comme de simples points. Faisant donc abstraction de
ce petit écart, qui n’est peut-être qu’une confirmation de l’exac
titude de l’observateur, nous pourrons regarder ces résultats
comme établissant ce que nous avions soupçonné d’abord ,
c’est-à-dire que les deux boules chargées d’électricité de même
nature se repoussent mutuellement avec une force réciproque
au carré de leurs distances.
Le calcul rigoureux qui nous a conduit à ces résultats , nous
montre aussi comment la petitesse des arcs a permettait la
première approximation que nous avions d’abord employée. En
effet, si nous introduisons cette supposition dans la quantité
A sin \ a tang ^ a,