Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Second)

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LOIS DES ATTRACTIONS ET REPULSIONS 
dans une même expérience et dans les diverses périodes d’une 
même oscillation , la petite plaque ne s’approchait et ne s’éloi 
gnait du globe que d’une quantité insensible. La force attractive 
qui agissait sur elle était donc constante ; et en représentant 
son intensité par F, lorsque la distance du centre de la plaque 
au centre du globe était égale à l’unité, sa valeur pour toute 
F 
autre distance D sera —. Car le globe, à cause de sa sphéri 
cité , et le petit cercle de papier, à cause de sa petitesse, peuvent 
être regardés comme des points. 
En outre , comme les étendues des oscillations étaient fort 
petites , que l’aiguille était très-courte et éloignée du centre 
du globe d’une quantité fort considérable comparativement 
à sa longueur , il en résulte que les lignes menées du cercle de 
papier au centre du globe dans les. diverses périodes d’une même 
oscillation , peuvent être censées parallèles; de sorte que les 
formules du pendule ordinaire mis en mouvement par la pe 
santeur terrestre , sont tout-à-fait applicables ici. 
Or, en nommant l la longueur d’un pareil pendule T, la 
durée d’une de ses oscillations infiniment petites , et g l’inten 
sité de la pesanteur qui agit sur lui, on a par la formule de la 
mécanique 
?r étant le rapport de la cii’conférence au diamètre, en sorte 
que les temps des oscillations de la même aiguille sont récipro 
quement proportionnels aux racines carrées des pesanteurs. 
Mais dans nos expériences la pesanteur varie avec la dis- 
donc cette valeur à la place de g dans la formule , il vient 
c’est-à-dire qu’avec la même aiguille, et la même force atlrac-
	        
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