a4o LOIS DES ATTRACTIONS ET REPULSIONS
torsion de l’appareil pour l’arc d’un degré , on aura alors
l’égalité
F
w
(À) , d’où F — n (À) (D) 2 .
En substituant celte valeur dans l'expression générale
D
elle deviendra
” • (A) . (D) a
D 2
Elle ne contiendra donc plus d’autre inconnue que la distance
(A) (D) 2
D, et quand celle-ci sei'a donnée, le coefficient —A
exprimera le nombre de degrés de torsion qui fera équilibre
à la force attractive ou répulsive à cette distance.
Mais ceci ne donne encore que la mesure de l’effet total :
on ne voit pas dans quelle proportion chacune des boules
y contribue. Cependant, à moins qu’elles ne soient parfaite
ment égales et également électrisées , on conçoit qu’elles doi
vent y contribuer inégalement. Il nous reste donc à décou
vrir cette proportion , et à chercher la manière dont l’état
propre de chaque boule entre dans la composition de la
constante F.
On y parviendrait aisément, si l’on pouvait donner ou
enlever à l’une des boules une portion d’électricité qui eût
un rapport connu avec ce qu’elle possède déjà. Car en me
surant la nouvelle torsion qui fait équilibre à ce nouvel état,
et la comparant avec celle qui avait lieu d’abord à la même
distance , on saurait comment l’électricité propre de chaque
boule influe sur la constante F. Or , il est très-facile d’en
lever ainsi à chaque boule une quantité d’électricité qui
soit justement la moitié de celle qu’elle possède. Il ne faut
pour cela que la faire toucher un seul instant par une autre
boule de même nature , d’égal diamètre , et isolée avec une
égale perfection; car tout étant symétrique pour les deux
boules , il est évident que l’électricité devra se partager éga
lement entre elles ; et en opérant ainsi , on trouve que la