a6o DÉPERDITION LENTE
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calcul la réaction correspondante R'* de la boule fixe. Ce calcul
fera donc connaître l’influence progressive de l’isolement im
parfait. Pour cela, reprenons l’équation généi’ale
F, —R*R'*.
Au commencement de l’expérience où t = o , elle donne
F* R, R'*
F n = RJ'
d’où
F„
R„ ' R'r
et par suite
.F, R,
log. - = log.-
-f-log.
R
R'„
Or, pour la boule mobile qui est isolée, on a toujours
Ri a t
° S * R^ == ~~ 2M ’
a étant le décroissement de l’électricité en une minute par le
F,
seul contact de l’air : de plus , le rapport — est aussi donné
F 0
par l’observation; car les boules étant toujours maintenues à
la même distance, il est égal à celui des torsions totales obser-
, , , . . -Ai
*vees aux époques o et t, c est-a-dire a
substituant donc
ces valeurs dans l’équation précédente, il vient
+
H t A t & t
%• = log.
R» A 0 ' 2M
formule qui fera connaître, pour un instant quelconque , l’état
électrique de la boule isolée imparfaitement.
Cherchons , par exemple , quel était cet état, lorsque le fil
de soie a commencé à isoler d’une manière complète, dans les
observations du 28 mai. Cela est arrivé après un intervalle
de 40 minutes, et lorsque la torsion a été réduite de 180 0 à 4o°.
De plus, le décroissement produit par l’air seul, était ce jour-
là de ~ par minute : les données de la question sont donc
A 0 — 180 At — 40 t~ 40 a = ~.
De plus , on. a toujours M = 2.3q2585 ; de là, on tire comme
précédemment
o,oio592S ; -^ = 0,0052962; = 0,21 i848o.