Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Second)

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CONSTRUCTION 
une excellente machine électrique construite par M. Fortin sur 
le modèle de celle de M. Vanmarum à Harlem. 
Il nous reste maintenant à chercher quelle est la forme de ces 
branches la plus favorable pour soutirer rapidement l’électricité 
du plateau ; c’est à l’expérience à nous l’apprendre. 
D’après les lois générales de l’influence à distance, lorsqu’un, 
cylindre non isolé, et terminé par une demi-sphère, est pré 
senté perpendiculairement devant la surface d’une sphère ou de 
tout autre corps électrisé, et tenu à une distance assez grande 
pour qu’il ne se fasse pas entre eux d’explosion brusque, l’extré 
mité du cylindre la plus voisine de la sphère acquiert un excès 
d électricité d'une nature contraire à la sienne. Cette électricité 
étant retenue à distance par celle de la sphère, ne se dissipe pas , 
quoiqu’elle communique avec le sol; mais elle manifeste toutesa 
force répulsive dans le plan d’épreuve, quand il a touché le cylin 
dre et qu’on le soustrait à l’influence de la sphère électrisée. On 
trouve ainsi que l’épaisseur de la couche électrique est la plus 
grande possible à l’extrémité même du cylindre. De là elle va en 
décroissant avec rapidité , jusqu’à une longueur égale à quatre 
ou cinq diamètres du cylindre ; après quoi elle s’amincit régu 
lièrement , et à très-peu de chose près, suivant la raison réci 
proque du carré de la distance au centre du globe électrisé. 
En plaçant ainsi successivement un même cylindre à diverses 
distances a de la surface d’un globe dont le rayon est R, on 
trouve, par le plan d’épreuve , que l’épaisseu r de la couche élec 
trique , à l’extrémité du cylindre, diminue à mesure qu’on 
l’éloigne à peu près comme la puissance \ de la distance au 
centre, c’est-à-dire qu’elle est presque exactement récipro- 
que à (R ~{- a') 1 
Si, au contraire, on présente successivement à une même 
distance d’un même globe différens cylindres non isolés,dont le 
rayon soit fort petit comparativement à celui du globe , on 
trouve que l’épaisseur de la couche électrique , à l’extrémité de 
ees cylindres , est presque exactement réciproque à leurs rayons, 
et par conséquent d’autant plus grande qu’ils sont plus minces. 
Enfin les distances et les rayons restant les mêmes , ces épais 
seurs varient encore proportionnellement à la quantité d’clec-
	        
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