DES MACHINES ÉLECTRIQUES.
337
I/on a fait tout de suite toucher le même globe de 8 pouces
par un cylindre de 2 pouces de diamètre et de 3a pouces de
longueur ; et, en retirant le cylindre , on a fait toucher de
nouveau le globe par la petite boule de g lignes de diamètre
que l’on a introduite dans la balance. Alors pour maintenir
l’aiguille à la même distance que la première fois, il n’a plus
fallu qu’une force de torsion de 66°.
Puisque l’aiguille a été ramenée à la même distance , avant et
après le contact du cylindre, les torsions observées dans ces
deux circonstances sont proportionnelles aux quantités d’élec
tricité dont le globe était alors chargé; quantités qui, dans
notre calcul, sont représentées par E-f-E' et E. Mais, d’après
les expériences faites ce même jour sur la diminution de l’élec
tricité par le contact de l’air, il se trouvait qu’elle devait
s’affaiblir de dans l’intervalle des deux contacts de la boule
d’épreuve. Par conséquent, pour les ramener à une même
époque, il faut diminuer la première torsion observée suivant
la même proportion, ce qui la réduit à i54 Q — ¿1D4 0 ou i5o°;
cette correction faite, on aura
E-4-E' _ i5o
Ë “ W
ce qui donne —= —
E 68
Maintenant en nommant le rapport de la circonférence au
diamètre , et désignant par r le rayon du globe , sa surface sera
s = 4 n r 2 .
Si 1 ’on désigne de même par r le rayon du cylindre , sa surface
se composera ) °des deux demi-sphères qui le terminent, dont la
somme formera une surface entière de sphère égale à 4 sïV 2 ; 2° de
la partie rectiligne dont le contour est 2 % r , et la longueur V—2r ,
en nommant 1' la longueur totale du cylindre; ce qui donne
une surface égale à 2 üt' ( I e — 2 r' ) ; on aura donc en tout
/=s4arr' a -j- 27srr' (/' — 2r'), ou simplement s — 2 v r 1' ;
c’est-à-dire qu’elle est la même que si elle était entièrement cy
lindrique , et qu’on ne comptât point ses bases. D’après cela , on
aura
s' r' l
Tome If