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DES ÉLECTRICITÉS DISSIMULÉES.
Il n’en est pas ainsi du temps après lequel cet état s’observe ;
pour le déterminer, reprenons l’équation
qui a lieu à l’époque que nous considérons ; et en mettant pour
log. u , log. v y leurs valeurs en t, nous trouverons
ou, ce qui revient au même,
M log v
t
a ( i — m )
Prenons, par exemple, la minute sexagésimale pour l’unité de
temps, et supposons que la déperdition de l’électricité par l’air
soit de par minute , on aura donc
i
on a de plus
7n—^~ loge = — 0,0116104 M = 2,3o258j
IOO
avec ces données , on trouve
* = 26'. 44".
Telle sera donc l’époque après laquelle e t parviendra à son
maximum.
Ce résultat semble s’écarter un peu de cette grande rapidité
avec laquelle Richmann a vu ses deux fils atteindre leur plus
grand écart ; mais il faut remarquer que le calcul nous donne ici
l’époque mathématique du phénomène. Si, long-temps avant
le maximum, les valeurs de e t 11’ont plus éprouvé que des
accroissemens insensibles, il aura été impossible à l’observateur
de tenir compte de ces différences, surtout en les évaluant
d’après l’écart des fils , qui, pour croître de quantités égales ,
exige des forces répulsives de plus en plus grandes. En effet, en
prenant toujours a = ~ et m = , on a en général
log v = —« 0,00043429 . t log. u = — 0,0864248 . t;