DES BATTERIES ELECTRIQUES.
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encore les décharger simultanément. Mais cette fois, la décharge
transmettra toutes les quantités d’électricité qu’elles contiennent.
Or, ces quantités sont
(1—ft n ) B,
sur les faces B.... ( 1 p" 1 ) ® 1 ’ ou ~ u
( J —
sur les faces A... .(1 .. . -j- *) A,, ou —
La décharge sera donc bien plus considérable que la première
fois. Par exemple, dans notre supposition de n = 1 o et ,
1 — p n
on aura
Ainsi, au lieu d’avoir seulement A, d’électricité vitrée , on aura
en tout g,56 A r , c’est-à-dire une quantité presque décuple.
Pour appliquer cette méthode aux grandes batteries , il faut
les séparer en plusieurs divisions établies sur des pieds isolans ,
comme le représente la fig. 44- Quand on veut les charger toutes ,
ou seulement quelques-unes d’entre elles , on établit d’abord la
communication entre les faces successives B, A 2 , B 2 A 3 ...., au
moyen de verges métalliques C r C 2 que l’on passe dans des an
neaux disposés pour cet usage, et l’on fait communiquer avec le
sol la dernière face B„. Puis , lorsqu’on croit la charge suffisante,
on détruit la communication de la face B„ avec le sol. Alors, on
peut impunément enlever les unes après les autres les tiges mé
talliques C r C 2 .... Car,lorsqu’on ôleC,, par exemple, il ne peut se
faire aucune décharge, puisque l’électricité B t est retenue par A t
et l’électricité A 2 par B 2 . Cela fait, et les batteries partielles étant
ainsi séparées , on établit des communications entre leurs sur
faces A,. Pour cela 011 y jette, je ne dis pas on y pose , car
on s’exposerait à une décharge, on y jette, dis-je, les mêmes
tiges métalliques C, C 2 , qui, l’encontrant les conducteurs par
lesquels les parties de chaque batterie sont liées, les mettent na
turellement en communication. Chaque fois que la tige tombe
sur deux batteries consécutives, elle excite entre elles une étin
celle , ce qui vient de l’inégalité des A. Quand toutes les batte
ries sont réunies, on peut les décharger toutes d’un seul coup ,