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DES PILES ÉLECTRIQUES.
colonne exprime que les faces qui communiquent ne sont élec
trisées que par une décomposition de leurs électricités natu
relles. En opérant ici comme dans la page 404 , on en tire
Pi Pt
et par conséquent — P A,.
Les résultats ne diffèrent qu’en ce que la puissance est
ici représentée par le produit P.
Les lames étant ainsi chargées, je suppose que l’on détruise
la communication de B„ avec le sol, et qu’ensuite on touche
la première surface A,, de manière à enlever toute l’électricité
qui n’y est pas complètement dissimulée, quel sera l’état des
lames après ce contact ?
Pour le savoir, représentons par a l la quantité d’électricité
qui reste sur la première surface, et de même par b t , « 2 ,2> a celles
qui restent sur toutes les autres jusqu’à la dernière. Celle-ci
nous est déjà connue, puisque l’on a isolé la dernière face; et
elle est égale à B„ comme précédemment. On a donc ici Je même
système que touL-à-l’heure, avec cette seule différence que
c’est B„ qui est libre, et A, qui communique avec le sol. Ainsi a t
dépendra de B,,, précisément comme B„ dépendait de A,. C’est-
à-dire qu’on aura
P P
•J ! ,—. * B ri & \ ■— dn—? sq —■ —— P B 7i .
Pn Ptl
Je conserve p n au dénominateur au lieu de p t qui s’appliquait
d’abord à la lame B„, parce qu’ici son rang est changé, et
qu’elle devient la première au lieu de la dernière. Substituant
pour B re sa valeur en A t , il vient
a t ~ P a A, ;
c’est la quantité d’électricité qui reste fixée sur la surface supé
rieure A t lorsqu’on la touche, B n étant isolé. Ainsi le contact
lui enlève A t — P a A,, ou (i —P a ) A t . Telle était donc aussi
la portion d’électricité qui jouissait de sa force répulsive sur
cette surface lorsque B„ communiquait au sol. Elle est beau
coup plus grande que si la première lame était libre , car sa
valeur serait alors (i — ¿w 2 ) A,, et P 2 est bien moindre que p % .
Après ce contact, si l’on promène un petit plan d’épreuve