414 DES PILES ÉLECTRIQUES.
densateur tel que les quantités d’électricité restantes sur les sur
faces extrêmes soient devenues égales après le contact; en sorte
qu’on ait À= — B„ = p n A t ,
il n’y a qu’à substituer cette valeur dans l’équation
A , ( T 4• fi* n qi)
: —“ ■>
i + 2*
et elle déterminera la force condensante qi dont il faut faire
usage. On trouve ainsi
Pour savoir s’il y a un couple dont les surfaces contiguës
soient dans l’état naturel , substituons cette valeur dans
l’équation de condition trouvée tout-à-l’heure , elle deviendra
O rr; 1 /n,K n ~ n '') (*- n ~ 2n ' -{- p n }
qui peut se mettre sous les formes
o = (i -f- é 4 ") (i — zn ')
Le premier facteur est toujours positif , mais le second de
viendra nul en faisant
n — 2.n'z=o, d’où ri — —.
2
Par conséquent, si le nombre total des lames est pair , les
deux lames qui occuperont le milieu de la colonne auront
leurs surfaces contiguës dans l’état naturel. Si l’on touche
ces surfaces, on ne changera rien à l’état électrique des au
tres ; si l’on y porte le plan d’épreuve, il n’y prendra aucune
électricité : enfin on pourra même couper la colonne en cet
endroit sans troubler l’équilibre , et l’on aura ainsi deux moi
tiés dont l’une paraîtra toute entière dans l’état vitré, l’autre
dans l’état résineux. Je dis paraîtra, parce que ces indica
tions ne se rapportent qu’à la portion de l’électricité qui
jouit de sa force répulsive.
Jusqu’ici nous avons supposé que la face inférieure B„ de
la dernière lame restait isolée pendant le contact du con
densateur. Mais on peut aussi la laisser communiquer avec
le sol. Alors les phénomènes sont différens, parce que cette
face peut perdre de son électricité , au lieu que dans le pre
mier cas elle n’en perdait point.