DES PILES ÉLECTRIQUES. 415
Pour voir ce qui arrive dans cette circonstance, représen
tons par a x ' la quantité totale d’électricité vitrée que conser
vera la face supérieure après le contact du condensateur ;
cela fixera sur la face B„ la quantité — P a/ d’électricité ré
sineuse, P étaut le produit des quantités . . . fc a que je
ne suppose plus égales. Tout ce qui excédera cette limite
s’écoulera dans le sol. Alors cette quantité —- P aréagissant
à son tour sur la première surface A t , y neutralisera de même
une portion P 2 a x d’électricité vitrée. Ainsi après le contact
du condensateur , la portion d’électricité vitrée qui restera
libre sur la surface A t sera a/ — P 2 a/ , ou a t ' (1 — P 2 ). Ce
sera donc là la valeur de e ; d’où il suit qu’en nommant Tl
la charge totale que le condensateur emporte, on devra avoir
Z' =.qi a ’ ( r — P 2 ) :
de plus on a toujours
a' + Z' = A, ,
puisque la charge du condensateur et la quantité d’électricité
restante doivent donner pour somme la quantité A t . De là,
on tire
a > == __±i__ Z ' = ? i (i P 2 ) A r
1 i+^-(i_P 2 ) I+Î ; (1 _ P *)’
Dans le cas où la base de la colonne était isolée , nous avons
eu pour la charge du condensateur
z~ qi (*— pa ) A *
1 + qî
les numérateurs de ces expressions sont les mêmes ; mais les
dénominateurs sont bien différens. Quand la base de la co
lonne est isolée, le terme qi du dénominateur conserve toute
sa valeur, qui peut être très-considérable si le condensateur
est énergique, tandis que dans la colonne non isolée ce même
terme est affaibli par le facteur i — P 2 , qui est d’autant
plus petit que les épaisseurs des lames sont moindres. Le
premier dénominateur est donc toujours plus grand que le
second, et par conséquent la charge Z est toujours moindre
que Z'. Pour comparer les résultats dans un cas extrême,
supposez la force condensante infinie , la valeur de Z se ré-