DES PILES ÉLECTRIQUES. 417
changemens que son état électrique recevra du contact de
ce fluide.
Cette recherche est absolument analogue à celle que nous
avons faite pour une seule lame électrisée , et les mêmes for
mules vont nous servir,. Représentons encore par X Y les
quantités totales d’électricité qui existent sur les surfaces ex
trêmes A t et B„ de la colonne à une époque quelconque, et
nommant toujours a le coefficient de la déperdition par le
contact de l’air dans l’unité de temps, pour une électricité libre ;
nous aurons, comme dans la page 594 ■>
Surface A,.
Charge totale à l’époque t. X
Portion neutralisée par l’in
fluence de l’autre surface. — [*P Y
Portion libre X -f- fxP Y
Perte dans le petit inter
valle de temps ê — a(X-f-/n' 1 Y) ê
Surface B«.
Y
—
Y -j- ft 71 X
— fl(Y+^*X)l.
Ces données sont exactement les mêmes que celles de l’en
droit cité , avec la seule différence que le coefficient m que
nous avions alors est changé ici en yP. Toutes les consé
quences auxquelles le calcul nous a conduit seront donc aussi
exactement applicables dans le cas actuel, sauf cette seule
modification. Par conséquent nous introduirions de même deux
nouvelles indéterminées u et c , telles qu’on ait
log v —
a (1 — pP) t
imT
log u
— a ( I
M
M étant le module des tables logarithmiques , c’est-à-dire le
nombre 2,3o2585 , après quoi les quantités totales d’électri
cité des faces extrêmes à l’époque t seraient
Y
~ [C*
(1 —î») «].
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Tome II.