Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Second)

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DES PILES ÉLECTRIQUES. 
Au commencement de l’expérience, où t est zéro , u et v 
ont pour valeur l’unité; X se réduit à A t et Y à p n A.,, 
qui sont en effet les charges initiales des deux faces. De là 
on tire 
Ce sont les portions d’électricité libres sur chacune des deux 
surfaces à une époque quelconque ; nous représenterons la. 
première par , la seconde par e t . De plus (i —/« sn ) A r 
est justement la valeur initiale de E* , c’est-à-dire la portion 
d’électricité vitrée qui était d’abord libre sur la face A r au 
commencement de l’expérience ; nous la désignerons par E. 
Nous aurons aussi en général 
Ce sont exactement les formules de la page 3g6 ; toute la 
différence consiste dans les valeurs de v et de u qui ne sont 
pas les mêmes dans les deux cas, parce que la fraction m 
se trouve changée en ft n . En appliquant ici la construction 
dont nous avons fait alors usage , et qui est représentée 
fig. 46 , on voit que la courbe M Y qui représente les va 
leurs de | E r , descendra beaucoup plus vite vers l’axe des 
t, et il en sera de même de la courbe MU qui représente 
les valeurs de | E u. D’où , par une conséquence nécessaire , 
on voit que la courbe des E* descendra aussi bien plus vite 
vers l’axe des t, tandis que la courbe des e t montera plus 
lentement ; de sorte que la force répulsive sur la face A, de 
vra tomber bien davantage pour élever de la même quantité 
celle de la face B„. L’époque du maximum de c t sera aussi 
influencée par ces circonstances, puisque son expression sera 
M 
t 
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2 p n a
	        
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