DES PILES ELECTRIQUES.
4 22
quelconque, il faudrait remplacer A, et B„ par les valeurs de X
et de Y que nous avons tout-à-l’heure trouvées. Mais on simpli
fiera beaucoup les résultats , en considérant que dans le cas qui
nous occupe, où 1 — fri 1 est une fraction extrêmement petite,
les valeurs de X et de Y r deviennent tout de suite presque
égales; de sorte qu’on peut les employer comme telles dans le
calcul des portions d’électricité libres qui sont toujours fort
petites , comparativement aux quantités absolues X et Y. Sub
stituant donc — X au lieu de -f- Y, notre formule devient
X ( fri 1 ' — p n ~ u ' ),
ou , ce qui est la même chose,
X fri' ( x —p n ~* n, \
Lorsqu’on fait dans cette formule ri — o ou ri = n, on retrouve
les portions d’électricité libres sur les faces extrêmes qui sont
X ( i jti"), et — X ( i — y«”). Si l’on y fait n = 2 n' ou ri = | n,
ce qui répond aux lames du milieu de la colonne, elle devient
nulle, ce qui indique que les faces contiguës de ces lames sont
dans l’état naturel. Mais il en sera encore presque de même des
lames environnantes à une grande distance de part et d’autre
du milieu de la colonne ; car si l’on suppose
, »
n = co ,
2
à> étant un nombre positif ou négatif, et que l’on substitue cette
valeur de ri dans la formule, elle devient
Jl
(1 — /•■“)*
et pour avoir successivement l’état des lames situées de part et
d’autre du milieu de la colonne, il faudra y mettre successive
ment pour a les valeurs db i, rb 2 , rh 3.... etc. Or, si le nombre
total n des lames est considérable, et que néanmoins fri 1 soit
encore une fraction extrêmement peu différente de l’unité, de
quelle excessive petitesse ne seront pas î — y« 2 , i — i — y« 6 ...,
et i — fcT~ 2 , i — ftr~4, i — ¡A s ... ? Et combien ne faudra-t-il
pas augmenter le nombre sa , c’est-à-dire la distance des lames au