Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Second)

DES SONS. 
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g étant comme ci-dessus, le double de l’espace décrit par un 
corps pesant dans une seconde , c’est-à-dire 9“,8088. Cette 
expression est applicable, quelle que soit l’étendue des vibra 
tions , pourvu qu’elle soit très-petite. 
Considérons la corde comme cylindrique : soit r le rayon de 
sa section transversale , ce que pèse l’unité de volume de la 
matière qui la compose ; désignons par la demi-circonférence 
dont le rayon — 1 ; le volume de la corde sera et son 
poids pz=znr* /«T; qu’on mette cette valeur dans la formule 
ci-dessus, le facteur r 2 l % sort de dessous le radical, et l’on a 
Soit N le nombre de vibrations faites par la corde dans un 
temps donné T, on aura 
Si le temps arbitraire T est supposé égal à 1", il vient 
N — ^ 
r l \/ 5T S' 
De là résultent plusieurs conséquences importantes pour la 
théorie des sons. 
On voit d’abord que, pour deux cordes de même grosseur 
et de même matière, tendues également, et différant seule 
ment par la longueur , les nombres de vibrations dans un temps 
donné sont réciproques aux longueurs des cordes ; car toutes les 
quantités restent les mêmes dans la formule , excepté L 
Mais si, la nature delà corde et sa longueur restant les mêmes, 
on fait varier seulement le poids qui la tend ; les nombres des 
oscillations seront directement proportionnels aux racines carrées 
de ces poids, car alors toutes les quantités restent les mêmes 
dans la formule , excepté P. On peut aisément éprouver sur le 
monocorde l’effet de ces deux genres de variation. 
D’abord, pour faire varier la longueur l toute seule , on se 
sert d’un petit chevalet mobile, de forme triangulaire, que l’on
	        
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