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ET DES PARATONNERRES. 447
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et celui qui, le premier, avait découvert les pointes, imagina
les paratonnerres.
On appelle ainsi des verges métalliques pointues que l’on
élève sur le sommet des édifices, sur le haut des mâts des
navires, etc.... Une de leurs extrémités plonge dans l’atmo
sphère, l’autre communique avec le sol. L’effet de ces appareils
est de recevoir ou de neutraliser l’électricité des nuages, et de
la conduire sans explosion jusque dans l’intérieur de la terre.
Depuis environ cinquante ans qu’ils ont commencé à être en
usage, un grand nombre d’exemples en a prouvé l’utilité j elle
est en effet évidente par la théorie. Lorsqu’un nuage électrisé
passe à une proximité telle que son influence puisse être sensible,
il décompose les électricités naturelles de la barre, repousse
celle de même nom dans le sol, et attire celle de nom contraire ,
qui se porte à l’extrémité supérieure de la pointe , et y acquiert
une intensité d’autant plus grande que l’action du nuage est
plus forte. Pour apprécier cette intensité , conservons les mêmes
dénominations que dans la page précédente , et désignons par a
la distance du nuage à la pointe du paratonnerre ; alors, d’après
ce que nous avons vu page 331, l’épaisseur de la couche électri
que à l’extrémité de cette pointe aura pour expression
2,07 R 2 E
e — 7,
r (R 4- «) 1
les longueurs devant être exprimées en pouces. Donnons à la
barre du paratonnerre un demi-pouce de rayon, et suppo-
sons-la placée à cinq cents pieds d’un nuage dont la sphère oscu-
latrice ait mille pieds de rayon. Nous aurons , en réduisant
tout en pouces,
R ~ 12000 a z=i 6000 r =
2
et la formule donnera
e = — 246,86 E ;
c’est-à-dire que l’épaisseur de la couche électrique, à l’extré
mité du paratonnerre, sera presque deux cent cinquante fois
aussi forte que sur le nuage. Par conséquent la pression contre