AVEC UNE CONDUCTIBILITÉ PARFAITE. / } g3
m devant être un nombre entier positif, cela n’a lieu que si le
nombre ji des couples métalliques est pair. Alors la pièce de
cuivre qui a le même degré d’électricité, mais de nature con
traire, est aussi dans l’état naturel ; et leurs distances respectives
, n
aux deux extrémités de la pile étant i -J— , elles se trouveront
2
à son milieu.
Pour que l’état électrique de la pile soit conforme à ces for
mules , il faudrait que les pièces fussent superposées avec toutes
les précautions d’isolement que nous avons présentées, afin
que les quantités totales d’électricité vitrée et résineuse se com
pensent exactement dans leur assemblage. Mais on obtiendrait
les mêmes résultats en isolant une pile quelconque, après
l’avoir touchée par la base ; car l’action absorbante de l’air sur
chacun des élémens , finirait par l’amener au même état que si
on l’eût isolée dès sa formation.
Pour le prouver, supposons qu’à un instant quelconque f,
après l’isolement, la face supérieure, que je suppose toujours
zinc, ait une quantité d’électricité libre représentée par x.
Alors l’état de la pile sera exprimé, comme tout-à-i’heure, par
les deux progressions suivantes :
faces zinc x x— et x~2 et xl) et
faces cuivre x — et x — 2 a x — 3...... x — net-,
et la quantité totale d’électricité absolument libre sera
2 n x — n 2 u.
Représentons cette quantité par X. Dans un intervalle de
temps très-court, représenté par 6 , l’action absorbante de l’air
la diminuera d’une quantité a X 6 , a étant le coefficient de la
déperdition par l’air en une minute pour toute espèce d’électri
cité libre. Ainsi, en désignant par (X) la valeur de X au com
mencement de l’expérience, où l’on vient d’isoler l’appareil, on
aura, après un temps t quelconque
%X = l°f5 (X)~~,
M étant le module des tables logarithmiques, ou 2,3o2585.