AVEC UNE CONDUCTIBILITÉ PARFAITE. 497
qu'il condense 120 fois , comme celui dont Volta faisait usage ,
il faudra supposer
II = 3û i— 1 Ç=120»
ce qui donne Z r = 6 Z.
La charge du condensateur dans la pile isolée est alors six fois
plus petite que dans la pile non isolée.
La capacité du plateau collecteur est ordinairement plus
grande que celle d’une pièce ; si on la suppose égale à 4 ■> les
autres données restant les mêmes, on aura
qi — 480 'Il = 18 . Z,
et la charge, dans le second cas, est dix-huit fois plus petite que
dans le premier.
Généralement, on voit par l’expression de Z que, quand
même la force condensante qi serait infinie, la charge du conden
sateur dans la pile isolée aurait pour limite n 2 «; tandis que
dans la pile non isolée , cette charge peut croître indéfiniment.
Nous avons supposé que la pile isolée n’avait que sa quantité
d’électricité naturelle. Supposons maintenant qu’elle ait d’abord
communiqué un instant avec le sol par sa base cuivre. Dans ce
cas, elle possédera une quantité d’électricité libre égale à
-f-« a « ; si on l’isole, et qu’on applique aussitôt le condensateur
à la pièce supérieure, l’équation d’équilibre deviendra
q i x -j- 2 n x — n a <*> z=z tx.,
2 « . 2 n* qi
d’où x = , et qi x = ..
2 n qi 2 n -J- q l
Ainsi la quantité d’électricité libre au sommet de la pile, et la
charge du condensateur seront doubles de ce qu’elles étaient
dans le cas précédent.
On a vu que dans la pile isolée qui n’a que sa quantité d’élec
tricité naturelle, lorsque le nombre des couples est pair, il existe
à son milieu deux pièces , l’une de cuivre, l’autre de zinc, qui
sont dans l’état naturel. Cela n’a plus lieu de la même manière,
quand le condensateur est appliqué à la partie supérieure de la
pile, et le point de passage du vitré au résineux varie. En effet,
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