‘AVEC UNE CONDUCTIBILITÉ IMPARFAITE. 5lÿ
lions comparables ; car j’avais trouvé qu’une application pro
longée pendant une minute ne changeait pas sensiblement la
charge du plateau collecteur , pourvu qu’on l’enlevât toujours
de la même manière. Pour essayer maintenant l'effet du temps
et en avoir tout de suite une épreuve décisive, je formai une
pile de vingt couples dans laquelle les rondelles humides étaient
remplacées par des disques solides de nitrate de potasse fondu
au feu et coulé dans des moules de même largeur que les élémens
métalliques. Cette pile ne donnait ni commotions ni éclairs. Elle
ne produisait point la décomposition de l’eau. Cependant elle
communiquait de l’électricité au condensateur, et même elle se
chargeait sensiblement autant qu’une pile d’un égal nombre de
couples métalliques, montée avec une dissolution de sulfate
d’alumine ou de muriate de soude; mais il lui fallait pour cela
beaucoup plus de temps. C’est ce que montre le tableau suivant,
où j’ai l'apporté les répulsions observées après différens contacts
plus ou moins prolongés. Les temps sont exprimés en secondes
décimales et les arcs en grades ; j’ai évalué les charges corres
pondantes du condensateur par le moyen de la formule
Z — c\/ a sin | a tang | a ’
que nous avons démontrée plus haut ; et pour la commodité du
calcul, j’ai supposé le coefficient constant c égal à l’unité
Temps des contacts.
Repuesioss
observées.
Intensités de l’électricité au |
sommet de la pile.
3 I sr.
1,3625
2
5i
2,g OI 9
3
6o
3,7255
4
7°
4,7343
5
5,2765
1 O
84
6,3207
‘j5
86,5
6,6261
5o
8 7 ,5
6,74g5
?5
88
6,8122
I oo
88
6,8122