022 théorie de l’appareil électromoteur
Incité se rétablit au sommet de la pile , lorsqu’elle vient d’étre
déchargée ; et ce renouvellement est précisément la circonstance
qui doit influer dans les décompositions chimiques. Car alors
la communication étant constamment établie entre les deux
pôles de la pile, par un corps qu’il faut supposer au moins
imparfaitement conducteur, ces pôles ne reviennent jamais à
leur maximum, de charge électrique. Us versent à chaque
instant les incrémens d’électricité qu’ils acquièrent, et l’énergie
de leur action dépend de la vitesse avec laquelle ils se rechar
gent; de sorte que deux piles montées avec différens conduc
teurs humides pourraient avoir le meme maximum de charge
électidque, quoique leur force , pour produire des décomposi
tions chimiques, fût très-inégale. La loi des répulsions que
nous venons de découvrir nous permet de résoudre le problème
pour la pile à laquelle elle s’applique. En effet, si l’on suppose
le temps très-petit, l’exponentielle io _ peut se développer
en une séi'ie convergente, dont les premiers termes seront
M 2 « 2 e
i — etc.
X . 2
M étant, le module des tables logarithmiques ou 2,3oa585. Si
nous substituons cette série dans l’expression de a , elle devient
a M 2 e
a = A M es t — ...... etc.
i . 2
et puisque t est supposé très-petit, il suffira d’en conserver le
premier terme. Dans ce cas aussi , les facteurs sin \ a, tang ^ a
qui entrent dans la valeur de Z, peuvent être supposés pro
portionnels à l’arc îî, et par conséquent cette valeur se réduira
à la foi'me Z = c a* ’
c' étant une nouvelle constante égale à \ c y sin î" tang i".
Enfin, en y mettant pour a sa valeur AMd, elle deviendra
Z — c' (A M . A
Cette expression nous apprend que, dans les contacts dont la
durée est extrêmement petite , les quantités d’électricités ac
quises par le condensateur sont représentées par les ordonnées