S2 VIBRATIONS LONGITUDINALES
•varier ici toutes les circonstances du mouvement initial, de
même que dans les vibrations transversales. Le son fondamen
tal le plus grave que la friction puisse tirer de 3a verge , s’ob
tient en la fixant dans un étau par une de ses extrémités , et la
frottant dans toute sa longueur pour y produire le plus simple
des mouvemens de vibration. Bans ce cas, représenté fig. 3i ,
les particules s’éloignent et s’approchent alternativement de
l’extrémité fixée A. Le déplacement des particules est nul à
cette extrémité, mais les expansions et les contractions y sont
les plus grandes. De là elles vont en décroissant toujours , jus
qu’à l’extrémité libre, où il n’y a ni condensation ni dilatation j
mais le mouvement de translation des particules y est à son
maximum.
Nous verrons bientôt que ce mode de vibration est tout-à-
fait pareil à celui de l’air dans les tuyaux d’orgue bouchés par
un bout et ouverts par l’autre.
Supposons maintenant les deux bouts de la verge libres,
fig. 3a. Alors , dans le mode de vibration qui donne le son le
plus grave, le milieu de la verge reste immobile, et les deux
moitiés vibrent isolément en s’éloignant et s’approchant tour à
tour de ce milieu, qui devient un nœud de vibration. Chacune
des moitiés est donc dans le même cas qu’une verge de longueur
égale, et dont une extrémité N serait fixée, l’autre restant
libre. Aussi les sons dans ce cas sont précisément à l’octave
aiguë du son fondamental, donné dans le cas précédent par la
verge entière. C’est, comme on le verra plus tard, le cas des
vibrations de l’air dans un tuyau ouvert par les deux bouts.
Supposons enfin les deux extrémités fixées , fig. 33. Alors ,
dans le mode de vibration qui donne le son le plus grave , la
verge a un moxivement de dilatation et de contraction alternatif
vers l’une et vers l’autre extrémité. Dans ce cas, comme dans
l’analogue pour les cordes, les dilatations et les contractions
sont les plus grandes aux deux extrémités où le déplacement des
particules est nul ; et de là elles vont continuellement en dé
croissant jusqu’au milieu de la verge, où elles sont nulles ,
tandis que le mouvement de translation des particules y est