bans l’état de saturation. g3
Bans les fils dont la longueur est très-grande, cette réaction
des pôles contraires l’un sur l’autre n’est plus sensible; mais
elle s’exerce sur les points intermédiaires , et tend à développer
leurs magnétismes naturels, comme ferait la présence d’un
aimant étranger. De là résultent les points conséquens qui se
forment d’eux-mêmes dans les fils très-longs , dès qu’on les a
soustraits à l’influence des faisceaux qui les aimantent ; c’est
ainsi qu’un fil de métal suspendu verticalement par un de ses
bouts se rompt lui-même par son propre poids au-delà d’une
certaine longueur.
Pour compléter ces formules , développons la valeur du
moment horizontal de la force terrestre dans le cas des longueurs
très-petites. Alors , en se bornant aux puissances les moins éle
vées de l, on trouve qu’elle se réduit à
4Clog>
Sa valeur est. donc alors proportionnelle au carré des lon
gueurs ; c’est ce que l’on peut en effet remarquer dans les obser
vations faites avec les morceaux les plus courts de nos deux fils.
Dans le premier , par exemple, nous avons
— -qr lo g V = 33,52g.
Si l’on prend de plus, comme je l’ai recommandé, a~6, ou
plus exactement a~ 5,877, il viendra dansles petites longueurs
Q — 5,7o5 Z 2 ;
et en appliquant successivement celte formule aux trois mor
ceaux les plus courts, on aura le tableau suivant :
Longueurs 2 h
en pouces.
Moment calculé
en degrés.
Moment observé
en degrés.
Excès du calcul, j
3
12,834
i3
— 0,166
1,5
3,204
3
-j- 0,204
1
1,426
1,46
— o,o34
0,5
0,356
y
0,32
-f- o,o36