BANS I/ETAT DE SATURATION.
luile que la substance de ces deux fils fût identiquement pareille;
il y a au contraire tout s parier qu’elle ne F tait pas , et alors
l’accord approché que nous trouvons ici est une véritable confir
mation de la loi que nous avons trouvée.
La valeur obtenue plus haut pour Q' peut être écrite de cette
manière :
irl*
q'=£ü (l±Zj
^ ^2 brl 1
0-/' )
2 rr r J
i " , , (■ — e )1
| + } + 7—7“
L — log ^
Si l’on connaissait directement les valeurs de [a et de C pour le
fil dont 2 r est le diamètre , en les nommant et C', on aurait
en général, relativement à une longueur 2 1' de ce fd,
Q'
„ C 1 _±^' 6// )
' O-V")
[<’0 + e ,, ')+- ! i
L lOg (6 J
Or , cette formule s’accordera avec la précédente, si l’on fait
C'
car alors on aura aussi
logV = — log>i
, r
f* i *Og f*' = -, log (A ,
r
et les deux formules rentreront l’une dans l’autre. Ceci nous
apprend que, pour tous les fils cylindriques en général , les
valeurs de C sont directement proportionnelles aux carrés des
rayons, et les logarithmes de,« réciproques à ces mêmes rayons.
C’est en effet ce que nous avions trouvé pour les constantes ¡a ,
en comparant les deux fils que Coulomb avait, éprouves; et les
constantes C se trouvaient aussi à fort peu près dans le rapport
que cette théorie leur assigne; de sorte que la différence doit
être sans doute attribuée à la différente nature de l’acier, que
Coulomb n’avait pris aucune précaution pour rendre la même
dans les deux cas.
La constante C elle-même n’est qu’une abréviation pour
Tome III. 7