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lois RU MAGNETISME TERRESTRE. 145
Mais l’emploi de cette méthode exige la conservation des
aiguilles et l’assurance de leur identité. On s’exempterait de ce
soin, si l’on trouvait un moyen de fabriquer en tout temps
deux aiguilles parfaitement comparables. Pour cela , il ne faut
pas songer à employer l’acier, qui, étant un alliage de charbon
et de fer, est nécessairement variable dans ses proportions. Mais
on y suppléera si l’on parvient à se procurer par des moyens
chimiques des fils de fer doux parfaitement purs. Car, d’après
les expériences de Coulomb que nous avons rapportées, la
torsion donne au fer un degré d’écrouissage tel qu’il prend le
magnétisme presque aussi bien que l’acier, et le retient avec
une égale constance ; il ne s’agirait donc que de régulariser
cette torsion. Or, cela serait facile en prenant des fds d’une
longueur et d’une grosseur assignées, et mesurant, par le
moyen d’un micromètre, le nombre de tours dont on les tor
drait. Ensuite on aimanterait chacun de ces fils à saturation, et
on les assemblerait en nombre déterminé, de manière à en
former des faisceaux dont on mesurerait la force directrice ,
soit à la balance magnétique, soit par la méthode des oscilla
tions. Toute la difficulté de la question se trouve ainsi réduite
à se procurer du fer pur, et cette difficulté appartient unique
ment à la chimie.
Si, dans un lieu quelconque , on dirige un morceau de fer
doux, une clef, par exemple , dans le sens de l’inclinaison ma
gnétique ; cette clef prend aussitôt deux pôles qui agissent sur
l’aiguille aimantée en sens contraire. Retournez la clef, ses pôles
changent, et le même effet se reproduit. C’est l’expérience de
la page 42, en substituant l’aimant terrestre à l’aimant artificiel.
FIN DU 1IVKE QUATRIÈME.