Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Troisième)

DE LA RÉFRACTION. 2 5$ 
qui sont limitées par la ligne c' d', et par AB, A'B', attireront 
ia molécule M' en sens contraire, et l’attireront également. Cea 
deux parties se feront donc mutuellement équilibre, et la molé 
cule ne se trouvera plus sollicitée que par la portion du milieu, 
qui est située au-delà de A' B', et qui est éloignée d’elle d’une 
quantité c r A? égale à c A. Si l’épaisseur de ce reste excède la 
limite à laquelle les forces attractives sont sensibles, l’intensité 
de l’attraction sera la même que lorsque la molécule se trouvait 
bors du milieu, et aussi éloignée de lui qu’elle y est maintenant 
enfoncée. Car, à cause de la petite distance à laquelle l’attrac 
tion est sensible , la portion du milieu , qui est retranchée par 
le plan A'B', est toujours infiniment mince, et le reste du 
milieu, dès qu’il excède la sphère d’activité des forces , peut être 
considéré comme indéfini. 
Il résulte de ce raisonnement, que les limites des attractions 
intérieures et extérieures sont également éloignées de la sur 
face. Lorsque la molécule lumineuse se trouve parvenue à 
cette profondeur, si l’on retranche du milieu les portions qui 
se sont mutuellement équilibrées au-dessus et au-dessous d’elle, 
le reste du milieu est trop éloigné pour pouvoir l’attirer sen 
siblement. 
En résumant les résultats auxquels nous venons de par 
venir, on voit que le rayon incident SI conserve sa direction 
rectiligne jusqu’à la première limite a b, où les forces attrac 
tives commencent à être sensibles ; à partir de ce terme, l’action 
naissante des forces commence à le plier suivant une ligne 
courbe , tangente en I à sa direction primitive. Cette courbe se 
continue jusqu’à la limite inferieure a t h t , où la variabilité des 
forces attractives devient de nouveau insensible. Alors le rayon 
reprendía direction rectiligne qui lui est définitivement donnée 
par la réfraction , et qui est la prolongement de la dernière tan 
gente de la courbe qu’il a décrite. L’étendue de cette courbe est 
trop petite pour être appréciable à nos sens, mais la pensée 
l’agrandit, et il est nécessaire de la considérer pour lier la di 
rection du rayon incident avec celle du rayon réfracté. 
Pour le faire d’une manière complète , il faudrait connaître
	        
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