Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Troisième)

DE LA RÉFRACTION. 265 
Il est également facile de connaître la vitesse de translation 
des molécules lumineuses dans le rayon réfracté; car le carré 
de cette vitesse est égal à la somme des carrés de ses compo 
santes rectangulaires, c’est-à-dire à 
e 2 sin 2 6 “f- e 2 cos 2 0 -j- 2 u 2 , 
ou simplement -f" 2 n 2 , 
et par conséquent sa valeur est 
Y = ^/e 2 -f- 2 « 2 . 
Cette vitesse V sera donc constante et indépendante de l’inci- 
? . sin ê 
dence. Si l’on veut y introduire le rapport de réfraction — 
sin ê' 
ou n, il n’y a qu’à remarquer que nous avons trouvé plus haut 
\/ r 2 -j- 2 « 2 
n — , 
V 
ce qui donnera Y nv; 
d’où l’on voit que le rapport de réfraction est égal au rapport 
des vitesses des particules avant et après leur entrée dans le 
corps réfringent. 
Cette théorie ne nous montre pas seulement les causes intimes 
des lois que nous avions observées ; elle nous permet d’aller 
beaucoup plus avant, et de remonter jusqu’à la comparaison 
des forces attractives elles - mêmes , en nous permettant de 
déterminer l’accroissement n 2 du carré de la vitesse qui en dépend 
immédiatement. En effet, supposons que l’on ait observé dans 
une substance donnée la valeur du rapport de réfraction n , 
on aura aussitôt 
d’où l’on tire 
V/V-I- 
En considérant la succession complète des forces attractives 
depuis leur limite extrême jusqu’à la surface , nous avons trouvé 
« 2 = 2ge -f- 2 g x e t -f... 2 g v e v . 
INous pouvons encore suivre telle loi que nous voudrons dans 
les épaisseurs e e, e a . .. e y des zones successives. Nous ne sommes 
astreints qu’à la seule condition de les rendre extrêmement
	        
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