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THÉORIE PHYSIQUE
petites, et l'indétermination des forces gg,.. ,g v , suffira pour
représenter tous les progrès de l'attraction. Supposons donc
toutes ces épaisseurs égales entre elles et à la première; il viendra
et par conséquent le nombre 11* — i que l’on pourra calculer
d’après les observations , sera proportionnel à la somme des
forces attractives exercées par la substance réfringente pendant
que le rayon y pénètre. Ce nombre pourra donc servir de me
sure pour comparer l’intensité de cette somme de forces dans
différens corps.
Mais auparavant il faut séparer dans les effets d’un même
corps ce qui tient à sa nature , ce qui tient à sa densité. Cela est
bien facile, maintenant que nous raisonnons sur les forces
elles-mêmes; et il est clair que, tant qu’on négligera l’action
réciproque des particules du corps les unes sur les autres , l’at
traction sera proportionnelle au nombre des particules qui
peuvent agir sur la molécule lumineuse dans une sphère d’une
étendue donnée; par conséquent, elle sera proportionnelle à la
densité du corps. Soit donc ç cette densité, et G un coefficient
constant pour chaqггe corps , lequel représente la somme de
ses forces attractives gg { -.- pour une densité égale à 1. On pourra
supposer en général g -¡- g t g v = G ç,
ce qui donnera
et par conséquent
4 G e n % — i
2 tt 2
¿1 'LJ C
, étant égale à —— , ne dépendra plus
Alors la qxiantité
Ç
que de l’intensité des forces attractives et de la vitesse de la
lumière incidente; car l’épaisseur e des zones élémentaires, étant
absolument arbitraire, peut être supposée la même pour tous
les corps. Cette quantité
i
-, étant proportionnelle à TinteR^