Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Troisième)

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THÉORIE PHYSIQUE 
petites, et l'indétermination des forces gg,.. ,g v , suffira pour 
représenter tous les progrès de l'attraction. Supposons donc 
toutes ces épaisseurs égales entre elles et à la première; il viendra 
et par conséquent le nombre 11* — i que l’on pourra calculer 
d’après les observations , sera proportionnel à la somme des 
forces attractives exercées par la substance réfringente pendant 
que le rayon y pénètre. Ce nombre pourra donc servir de me 
sure pour comparer l’intensité de cette somme de forces dans 
différens corps. 
Mais auparavant il faut séparer dans les effets d’un même 
corps ce qui tient à sa nature , ce qui tient à sa densité. Cela est 
bien facile, maintenant que nous raisonnons sur les forces 
elles-mêmes; et il est clair que, tant qu’on négligera l’action 
réciproque des particules du corps les unes sur les autres , l’at 
traction sera proportionnelle au nombre des particules qui 
peuvent agir sur la molécule lumineuse dans une sphère d’une 
étendue donnée; par conséquent, elle sera proportionnelle à la 
densité du corps. Soit donc ç cette densité, et G un coefficient 
constant pour chaqггe corps , lequel représente la somme de 
ses forces attractives gg { -.- pour une densité égale à 1. On pourra 
supposer en général g -¡- g t g v = G ç, 
ce qui donnera 
et par conséquent 
4 G e n % — i 
2 tt 2 
¿1 'LJ C 
, étant égale à —— , ne dépendra plus 
Alors la qxiantité 
Ç 
que de l’intensité des forces attractives et de la vitesse de la 
lumière incidente; car l’épaisseur e des zones élémentaires, étant 
absolument arbitraire, peut être supposée la même pour tous 
les corps. Cette quantité 
i 
-, étant proportionnelle à TinteR^
	        
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