2ijS THÉORIE PHYSIQUE
îiissait le moyen de rectifier les effets de leur inclinaison. Nom-
morís R la déviation ainsi corrigée, et qui se trouvait expri
mée par A —D dans nos premières formules, page 23g. Cette
donnée détermine le rapport du sinus d’incidence au sinus de
réfraction, pour un rayon qui passe de l’air dans le gaz inté
rieur. Si l’on désigne par ê, è' ces deux angles, et par «l’angle
réfringent du prisme , il faut d’abord calculer une quantité
auxiliaire a par la formule
R R a
® rzn 4- — ,
a tang\a 8
, . sin Ô
apres quoi on a -— i —
sin 6'
Maintenant soit ç la densité de l’air extérieur au prisme , et n
le rapport constant de réfraction pour un rayon qui y péné
trerait en sortant du vide. Soient e,', n les quantités analogues
pour le gaz intérieur; dénotons par P P' leurs pouvoirs réfrin-
gens , nous aurons, d’après leur définition même ,
n*— ï ri 2 i sin ê n'
P ~ p' = __ = — = i —
ç ç sin Ê n
Prenons les valeurs de n, n dans les deux premières , et
substituons-les dans la troisième , il viendra
1/7+py __
v/t+p7 ~
Lorsqu’un des deux pouvoirs réfringens P P' sera connu, cette
équation déterminera l’autre ; il ne reste donc qu’à y réduire
les deux inconnues à une seule , en déterminant d’abord une
fois pour toutes la valeur de P relativement à l’air atmo
sphérique.
Dans ce cas, on se borne à faire le vide dans le prisme aussi
exactement que possible, et on n’y introduit aucun gaz. Ainsi, en
supposant qu’on ait absorbé les vapeurs aqueuses, ou que l’on
opère à des températures assez froides pour que leur quantité
soit insensible, ce qui peut rester encoi’e dans le prisme n’est
que de l’air extrêmement raréfié , dont on mesure la force élas
tique par le baromètre intérieur et dont on connaît par con-