3.2 MESURE DE LA FORCE MAGNETIQUE
précisément ainsi que l’on détermine les variations de la pesan
teur, en transportant un même pendule composé dans les dif
férentes régions de la terre.
Qn peut également appliquer aux durées de ces oscillations
les formules que l’on emploierait pour une verge droite dont
les divers élémens matériels dm seraient sollicités par des
pesanteurs d’intensités inégales , et qui serait suspendue par un
de ses points. Soit g p l’intensité variable de la résultante ma
gnétique qui agit sur tous les points de chaque élément d m , et
désignons toujours par s' s" les sommes des momens S(¿rdm y
prises positivement pour chaque moitié de la verge; en sorte
que g (/ -f- s"') soit le moment total des forces qui la sollicitent
dans un même sens. Cela posé, si on la fait osciller librement
dans le méridien magnétique autour de la direction de la force
g , le temps d’une de ses oscillations infiniment petites sera
exprimé par la for amie
ît 2 S r 2 d m
'TS
g (/ 4" s )
La sommation des quantités r 2 d m doit être effectuée dans
toute l’étendue de l’aig aille. Nous avons supposé celle-ci assez
mince pour que le bras de levier r put être censé commun à
tous les points d’une de ses sections transversales. Désignant
donc par h la superficie d’une de ces sections , l’élément dm de
la masse pourra être exprimé par hdr, et la quantité Sr*dm
deviendra S hr* dr. Supposons maintenant h constante dans
toute l’étendue de l’aiguille, ce qui est le cas le plus ordi
naire, Shr^dr se changera en hSr^dr, et toute sommation
2 h l 3 . .
faite se réduira à —— , l étant la demi-longueur de l’aiguille,
2 TT 2 h. l s
on aura donc =
La surface h serait difficile à mesurer directement avec exacti
tude , mais on peut l’éliminer du résultat. Car en nommant P
îe poids de l’aiguille , et g la pesanteur terrestre , on a
2 gl
P — 2 g h l ,
d’où