DE LA RÉFRACTION - . 3o3
plus être employées , si la densité ç' de l’air resté dans le prisme
n’était pas extrêmement petite, parce que nous nous sommes
autorisés de cette circonstance pour les approximations. On ne
peut donc pas s’en servir pour calculer les observations faites à
diverses densités de l’air, et destinées à vérifier la constance du
pouvoir réfringent. Mais alors , comme P est connu par ce qui
précède, on peut employer sans préparation l’équation rigou
reuse entre P et ai ; il faut seulement y faire P'=r P, pour
exprimer que le gaz intérieur est encore de l’air atmosphérique ;
elle donne alors
— j/i+P?
V i + p ? ’
~ vA+Pç.(i/ i+ p ç+ Vi+Pg')*
Ainsi, en se donnant les densités ç et ç' pour l’air extérieur et
intérieur , on pourra calculer a. Ensuite on en déduira les dévia
tions vraies et apparentes R et A par les formules
R = tang | a — a» 2 tang 3 1 a ; A = R -j- D„
Connaissant la déviation apparente A , on la comparera avec
l’observation, et l’on verra si elle s’accorde avec elle. Par-là on
saura si la constance supposée du pouvoir réfringent est exacte ;
car nous l’avons prise pour base de tous ces calculs. C’est ainsi
que nous avons formé le tableau suivant :