1)£ LA RÉFRACTION. 3i5
pour la vapeur, x
drait la même pression T ; de sorte qu’en la comparant à ce vo
lume d’air , on a : de là, on tire
P' ç' ~ ff • i ,73171 Pç=i ,0823 P ç.
On voit donc que P' ç se trouve alors presque exactement
égal à P g : ainsi la lumière, en traversant la vapeur aqueuse,
y acquiert presque exactement la même vitesse qu’elle aurait
prise dans le volume d’air dont cette vapeur tient la place ;
par conséquent, elle y subira aussi, à fort peu près, les mêmes
réfractions.
Pour évaluer les effets de cette différence , calculons le pou
voir réfringent d’un mélange d’air sec et de vapeur aqueuse
soumis à la pression p, à la température t, et dans lequel T
désignerait la tension de la vapeur. Il faudra d’abord détermi
ner les densités des deux principes constituans qui forment ce
mélange. Soit g celle de l’air atmosphérique sec sous la pression
et la température indiquées. La portion de cet air qui entre dans
le mélange, ne soutenant que la pression p—T, aura pour den-
sité ç
O-T)
, proportionnellement à sa force élastique : de
même, la portion de vapeur aqueuse qui soutient T aura pour
densité
4 10 ? T
Yg— ; de sorte que la densité totale du mélange, que
nous nommerons g 2 , sera
_t(p- T)
Ça
P
,, . e,{p — ¡-T)
ou en réduisant, § 2 — — —-
+
1 o ç T
16 p
Divisons les densités partielles par la densité totale ç a , nous
aurons les quantités pondérales de chacun de ces deux prin
cipes : ce sera
r • p — T
pour 1 air sec , a