Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Troisième)

552 1>E LA DOUBLE RÉERACTIOÎf» 
coïncide avec l’axe du cristal ; et en effet, dans ce cas , la 
force répulsive qui émane de l’axe étant nulle , les rayons 
ordinaire et extraordinaire se confondent identiquement : mais 
pour toute autre valeur de U, leurs vitesses different, Y, n’étant 
plus égal à —. Lorsque a surpasse b, comme cela a lieu dans 
les cristaux répulsifs , la différence — — est positive ; la 
a a 
vitesse du rayon extraordinaire diminue donc à mesure que 
l’angle U augmente , et elle est la moindre possible lorsque U 
égale go° ; ce qui donne sin U = i , et par suite 
v -=4 
Mais le contraire a lieu lorsque b est plus grand que a ; ce 
qui arrive dans les cristaux attractifs. Alors — — — étant 
1 b % a 2 
négatif, la vitesse du rayon extraordinaire est la moindre possible 
quand U est nui : elle croît avec U, et elle atteint son maximum 
quand U devient go° ; ce qui la rend égale à —. 
En général, lorsque U — go°, le l’ayon réfracté est perpen 
diculaire à l’axe du cristal. La force, soit répulsive, soit attrac 
tive , qui émane de cet axe, est donc alors dirigée toute entière 
dans le sens du mouvement des particules lumineuses. C’est 
pour cela qu’elle produit dans leur vitesse la plus grande dimi 
nution, si elle est répulsive; ou si elle est attractive, la plus 
grande augmentation. 
En comparant la valeur précédente de V t avec l’expression 
analytique du rayon vecteur g, mené du centre de l’ellipsoïde 
à sa surface, on trouve celui-ci égal à — : ainsi, réciproque- 
"Vi 
ment la vitesse Y, est égale à -. On a vu d’ailleurs que la vitesse 
î 
. . • , 1 
ordinaire V est exprimée par -. On aura donc généralement
	        
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