4oo DÉCOMPOSITION DE LA LUMIÈRE.
pour l’extrémité opposée qui parait violette. De plus, la nou
velle image doit être terminée latéralement par deux droites
inclinées de 45° sur la verticale "V S ; et enfin son axe V'R/ doit,
étant prolongé, passer par le centre S de l’image directe. Or,
en faisant l’expérience , on trouve que toutes ces conséquences
y sont exactement conformes, ainsi que Newton s’en est assuré.
Cet accord confirme donc, de la manière la moins douteuse,
l’inégale réfrangibilité des rayons lumineux, et il montre que
cette propriété des rayons n’est point accidentelle , mais qu’elle
est inhérente à leur nature, puisque chacun d’eux la conserve
invariablement après la première réfraction, et même après
une seconde et une troisième, comme Newton s’en est également
assuré.
Nous avons déjà remarqué que la largeur du trou par
lequel passent les rayons, doit produire, même dans l’image
directe du soleil, une pénombre qui fait que les bords de cette
image se dégradent insensiblement, depuis la lumière la plus
vive jusqu’à une complète obscurité. Or, la faible lumière qui
forme cette pénombre étant absolument de même nature que
le reste de l’image, doit être modifiée par la réfraction de la
même manière, et par conséquent elle doit se retrouver sur les
côtés rectilignes de l’image oblongue dont elle altère ainsi la
netteté. C’est en effet ce que l’expérience confirme. Pour éviter
l’indétermination qui en résulte, Newton fixa au-devant du
trou de la fenêtre une lentille de verre qui, par sa réfraction,
rassemblait en un seul foyer tous les rayons envoyés par
chaque point du disque du soleil, d’où résultait une image de
cet astre, blanche, circulaire, et absolument exempte de pé
nombre. Cela fait, il reçut le faisceau de rayons sur un prisme
placé derrière la lentille, et l’image oblongue formée par la
réfraction se trouva pareillement exempte de toute pénombre
sur ses côtés rectilignes ; de sorte que ces côtés paraissaient aussi
distinctement terminés que l’image directe elle-même que la
lentille projetait. Il faut, dans toutes ces expériences, employer
des prismes d’un verre parfaitement pur ; et même, si l’on avait
quelque intérêt à les faire avec la dernière précision , il vaudrait
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