32 MESURE DE LA FORCE MAGNÉTIQUE
La dernière différence est la sexile qui mérite quelque consi
dération ; elle tient probablement à une petite altération pro
duite dans la réaction du fil par la grande torsion qu’il avait
subie dans cette dernière expérience. L’accord parfait de toutes
les autres confirme l’exactitude de la loi.
Maintenant, au lieu de retenir l’aiguille par la torsion dans
un azimuth fixe,suspendons-la horizontalement à un assemblage
de fils de cocon disposés parallèlement, afin que leur réaction de
torsion soit insensible , et après l’avoir écartée tant soit peu du
méridien magnétique , abandonnons-la aux forces horizontales
qui agissent sur elle ; il est clair qu’elle se mettra à osciller de part
et d’autre de ce plan. Dans ce cas, ainsi que dans le précédent,
la force verticale Z étant détruite par le petit contre-poids , l’ai
guille n’est plus sollicitée que par la résultante des forces hori
zontales X Y qui agissent sur elle. Or , en nommant celte résul
tante H , nous avons eu sin i ;
c’est-à-dire qu’elle est égale à la résultante totale g - ', décomposée
horizontalement dans le méridien magnétique. D’ailleurs ces
deux forces sollicitent l’aiguille de la meme manière, quand
on l’écarte de sa position d’équilibre. Les formules des oscilla
tions qu’elles produisent seront donc aussi pareilles, en chan
geant seulement g' en g sin i ; ainsi, en nommant T" la durée
des oscillations horizontales, on aura
^ P P
r p ,J a.
3 g g (•*' -f ¿-"Y
Dans le méridien même nous avons trouvé
5T 2 P P
T a
$gg' (*' +s"Y
en divisant ces deux équations membre à membre , on trouve
T 2
si« * = »
ce qui fournit un nouveau moyen de déterminer l’inclinaison i.
Rien n’est plus facile que d’observer les oscillations horizon
tales ; il suffit, comme je l’ai dit, de placer l’aiguille dans un
étrier fait d’une bande de papier suspendue à un assemblage de