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DÉCOMPOSITION DE LA LUMIÈRE.
44.7
les plus blancs, du papier, par exemple , mais du papier peu
éclairé et placé dans un jour défavorable.
Ces mélanges variés à l’infini peuvent donner lieu à une
infinité de nuances diverses qui ne font point partie des couleurs
simples du spectre; mais il n’est aucune de ces nuances que l’on
ne puisse reproduire par un mélange convenable de ces cou
leurs , avec l’avantage d’un éclat infiniment plus beau. En con
sidérant les diverses portions de lumière simple qui composent
le spectre comme autant de forces qui agissent sur l’organe,
et mesurant l'influence de ces forces dans les divers mélanges
que l’on peut former avec les couleurs prismatiques rassemblées
au foyer d’une lentille, suivant le procédé indiqué tout-à-l’heure,
Newton est parvenu à une règle empirique avec laquelle on
peut d’avance calculer l’espèce de teinte que produira un mé
lange de rayons simples dont l’espèce et les proportions son
données.
Ayant décrit du centre C , fig. 151, un cercle d’un rayon égal
à l’unité de longueur , divisez sa circonférence en sept parties
proportionnelles aux nombres sorte
qu’en évaluant ces parties en degrés, vous ayez (i)
R O = 6o° / f 5' 34"
OJ = 34 10 38
J Y = 54 41 1
VB = 60 45 34
BI r= 54 41 1
IU = 34 10 38
UR = 60 45 34.
Considérez maintenant ces différens arcs dans l’ordre où ils
se suivent, comme représentant les sept couleurs principales de
la lumière simple qui composent le spectre ; en sorte que la cir
conférence entière représente toute la série des nuances par les-
(1) Cette division n’exige qn’une simple règle de société. Comme la
somme de toutes les fractions est à 36o°, ainsi une des fractions est à l’arc
qui lui correspond. La somme des fractions est 4- -i ^, on
Si l’on veut, par exemple , l’arc qui correspond à la fraction -j—, sa valeur
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sera on 54° 4i' r".