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EFFET DE LA. DÏSPEHSIOJY.
Les mêmes considérations s’appliquent également aux cas
où les réflexions et les réfractions sont plus nombreuses ; il
y a toujours pour chacun d’eux une certaine limite d’inci
dence à laquelle les rayons émergens très-voisins deviennent
sensiblement parallèles, et peuvent se transmettre au loin sans
s’affaiblir.
Pour découvrir généralement les incidences précises de ces
rayons, que Newton a très-justement désignés par la dénomi
nation d'efficaces y il faut appliquer à l’expression de la dévia
tion A les conditions analytiques du minimum, ce qui se fera en
égalant à zéro sa différentielle. On aura ainsi, pour une seule
réflexion intérieure, dÀ = o, ou 2 drz=.di.
Or la relation générale de sin r à sin i, étant aussi différenciée ,
montre que les accroissemens des angles i et r doivent toujours
être liés par l’équation d i cos i~ n dr cos r.
Substituant pour di sa valeur tirée de la condition du maxi
mum , il vient a cos i = n cos r.
Or , on a aussi sin î=n sin r ;
élevant ces deux équations au carré, et les ajoutant, r disparait,
et il reste
Cette équation déterminera la valeur limite de i pour une ré
flexion intérieure, quand le rapport de réfraction n sera donné.
Connaissant i, on pourra calculer r d’après le rapport constant
des sinus, et ensuite A d’après son expression générale
A“4 /• — zi.
Dans le cas de deux réflexions intérieures, et par conséquent
de trois incidences, on aura d’abord v — 3, ce qui donnera
A z= 6 r — 2 i — 18o° ;
puis faisant d A nul, et achevant le calcul de la même manière,
il viendra pour l’incidence efficace