4So DE l’ACHROMATISME.
ou seulement avec un degré d’approximation suffisant pour
nos organes ; et enfin , je décrirai un instrument qui fera con
naître dans tous les cas , avec la plus grande exactitude, les
rapports des angles qui y satisfont.
Considérons, fig. 167, un nombre quelconque de prismes
refringens A' CB*, A" CB" . .. etc. assemblés autour du même
point C , et séparés les uns des autres par des prismes d’air
B'CA", B"C' A". . . etc. Supposons que n, /? 3 n z soient les rap
ports constans du sinus d’incidence au sinus de réfraction pour
un rayon homogène d’une nature déterminée, lorsqu’il passe
de l’air dans ces différens prismes ; appelons a x « 2 « 3 . . . a v leurs
angles refringens et b l è a h 3 . . . les angles dièdres compris par les
intervalles d’air qui les séparent. Enfin concevons qu’un rayon
lumineux homogène SI vienne traverser successivement tous
ces prismes, en faisant avec leurs diverses surfaces les angles
successifs désignés dans la figure par q> <p t <p a <p 3 ... (p , et
cherchons à déterminer la marche de ce rayon, ainsi que les
déviations qu’il doit éprouver.
Il est visible que tout se réduit à calculer successivement les
angles 4>i <p 3 ç 3 ... <p v lorsque l’on donne l’angle <p formé par
îe rayon incident avec la première surface réfringente A' C.
Or, cela est très-facile ; car, puisque le rapport du sinus de
réfraction au sinus d’incidence est toujours une quantité con
stante pour le même rayon et la même substance, il est visible
que les angles cherchés seront assujettis aux équations qui
expriment cette condition, c’est-à-dire , qu’on aura
cos
<p —
:
COS
<p<
4V =
: <Pi
4-
a t
cos
4V —
: n x
cos
4*
<P 4 =
'■ 4V
+
K
cos
*4 =
: n z
cos
4s
$6 —
: 4> 3
+
cos
4V~
: n %
cos
4s ;
^4 V
—a ~
: 4Vi
! — 3
+
cos t P4 Y
—i =
: * y
cos
4Vy-