483
DE L’ACHROMATISME.
Or, la valeur de la déviation A est généralement
A = 0 4v __, — <p — a x — ô r — « a —-b % ... — a v ;
par conséquent, en mettant pour r sa valeur , il vient
A = (n, — i) a, -f- (« a — i)«, + («3— i) «3 + ••• (* T — i)a J
expression très-simple et très-symétrique.
Dans toutes les expériences que l’on peut tenter avec desprismes
solides ou liquides , les rapports de réfraction n l n 2 .... re v seront
plus grands que l’unité; par conséquent n t —i,/? 3 —1.„. n v —i,
seront des quantités positives. Si, de plus, tous les angles réfrin-
gens des prismes sont tournés dans le même sens, a,, « 2 , a 3 .... a ,
seront également positifs. Ainsi la valeur de la déviation A
sera toute entière composée de quantités positives; de sorte
qu’elle ne pourra jamais devenir nulle , à moins que chacun des
termes qui la composent ne devienne nul séparément. Il est
donc impossible que le rayon émergent soit parallèle au rayon
incident, lorsque les prismes sont ainsi disposés.
Mais si quelques-uns des prismes ont leurs angles réfringens
tournés en sens contraire des autres, les valeurs de «correspon
dantes à ces prismes, deviendront négatives; une partie des termes
qui composent l’expression de A , s’entre-détruiront mutuelle
ment, et il pourra même arriver que la compensation soit telle
qu’elle rende A nulle. Supposons , par exemple, qu’il n’y ait
que deux prismes, que le premier soit formé de crownglass,
pour lequel on ait = i,5i 17 , et le second d’huile de téré
benthine , pour laquelle on ait = x ,48156 , on aura alors
n l —1 = 0,5117, «2—ir=o,48x56;
Par conséquent, si l’on veut que la déviation moyenne du fais
ceau lumineux à travers ces deux prismes soit nulle pour de
très-petites incidences , il faudra que leurs angles réfringens
a t et « 2 soient assujettis à la condition
O = 0,5 117 « t -j- 0,4816 ;
. «a 0,5lI7
ce qui donne — = —— =—■ 1,002b ,
a t 0,4810
comme nous l’avons annoncé page 478. L’opposition de signe