Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Troisième)

4go T>lï L ACHROMATISME, 
gens quelconques. Quand on voudra en faire usage, il faudra 
commencer par calculer les valeurs successives des angles 
ÇQt <p 2 <p3..., relativement à un des rayons que l’on compare ,en 
partant de l’angle d’incidence qui doit être donné , et des 
valeurs de n, n 2 .., qui doivent être aussi données relativement à 
ce même rayon. Ces angles ç<p t ç> 2 ... étant connus, on les substi 
tuera dans notre formule, ainsi que £n l <5Vz a ..., et elle donnera, 
avec une approximation toujours suffisante, la valeur de la der 
nière différence ^, laquelle, ajoutée à , forme 
l’angle d’émergence qui convient au second rayon. Ceci sup^ 
pose uniquement, comme condition essentielle, que les deux 
rayons que l’on compare traversent réellement tous les 
prismes, et sortent du dernier par réfraction ; car si l’un d’eux 
devait se réfléchir intérieurement, au lieu de se transmettre, 
il arriverait que quelqu’un des angles d’émergence <p 3 (p 7 <p l t . . . 
deviendrait nul, ou presque nul, ce qui rendrait sa différence 
infinie, ou du moins très-considérable , de très-petite que nous 
l’avons supposée dans notre calcul. Mais lorsqu’on a pour but 
de comparer les dispersions de la lumière à travers diverses 
substances, on a toujours grand soin de se tenir éloigné du cas 
précédent, et l’on dispose les prismes pour qu’ils transmettent 
la lumière, non pour qu’ils la réfléchissent intérieurement. 
Ainsi le cas d’exception que nous venons de remarquer dans 
nos formules ne se renconlrera jamais dans les applications. 
De phis, il faudra , pour l’homogénéité du calcul numérique , 
exprimer le petit angle ê~cp en parties du rayon des tables qui 
est ici pris pour unité ; et alors è<p 3 â~<p 7 .. . se trouveront 
exprimés d’une manière semblable ; ou, ce qui revient au 
même , il faudra , dans la formule , remplacer ces petits angles 
par leurs sinus. 
Maintenant il nous est facile d’établir en général les conditions 
nécessaires pour le parallélisme des rayons émergens. Il suffit 
d’écrii-e que les variations du dernier angle d’émergence sont 
nulles , quand on passe d’un de ces rayons à l’autre. Par exem 
ple, si nous ne considérons que trois prismes, il faut égaler à
	        
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