Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Troisième)

DE L’ACHROMATISME, 497 
grossissement. Mais on peut déterminer d’une 
manière infiniment plus exacte, en se servant pour cela des 
équations mêmes de l’achromatisme. Car supposez, par exemple, 
que l’on pût tailler et disposer deux prismes ou davantage, de 
manière à en former directement un assemblage achromatique , 
on pourrait regarder ce système de prismes comme satisfaisant 
aux équations de condition établies plus haut. Donc, en mesurant 
leurs angles réfringens, ainsi que les incidences et les émergences 
des faisceaux lumineux sur leurs surfaces , on pourrait substi 
tuer ces valeurs dans nos équations au lieu de rq « 2 . .. (p (p, <p 2 . . . 
Alors tout y serait connu, excepté ¿Vz, ^n 3 . . «, et par consé 
quent on pourrait se servir des équations elles-mêmes pour 
conclure ces quantités. Telle est la marche que nous avons sui 
vie, M. Cauchoix et moi, en nous servant pour cela d’un 
appareil extrêmement simple, qui donne toutes les combinai 
sons achromatiques possibles , avec la plus grande perfec 
tion. Cet appareil est représenté dans la figure 169. 
A l’extrémité d’une bonne lunette achromatique et parallèle 
ment à son axe, on fixe deux tiges métalliques T T opposées dia 
métralement ; elles sont percées transversalement de deux trous 
A, dans lesquels passent les axes de deux châssis de cuivre C C, 
qui peuvent ainsi tourner librement autour des lignes droites 
AA , perpendiculairement à l’axe de la lunette. Sur ces châssis 
on attache les prismes dont on veut établir la compensation , 
et alors l’appareil est tel que le représente la figure. Pour que 
l’expérience réussisse complètement, il faut que les angles des 
prismes soient tels, qu’en les opposant l’un à l’autre, ils soient 
près déjà de former un système achromatique. Pour cela , on 
commence d’abord par observer directement , à travers ces 
prismes , les réfractions des rayons rouges et des rayons vio 
lets (1). On substitue ces réfractions dans la formule de l’achro 
matisme, en n’y supposant que deux prismes , et l’on en déduit, 
(1) On pourrait employer pour cela la méthode de Newton, exposée 
page 424. 
Tome III. 32
	        
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