Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Troisième)

DE LACHItOMATTSME, 49g 
d’abord que les axes des châssis soient disposés perpendicu 
lairement au plan du limbe. A cet effet, les tiges T T , qui les 
portent, sont fixées à un tambour circulaire qui embrasse le 
tuyau de la lunette. Ayant donné à celle-ci une direction quel 
conque, on place sur un des châssis une glace à faces paral 
lèles , et on essaye de la rendre horizontale par le seul mouve 
ment du châssis. Il est clair qu’on ne peut y parvenir générale 
ment, à moins que l’axe du châssis ne soit horizontal lui-même, 
et par conséquent perpendiculaire au plan du limbe. Cette 
condition offre donc un moyen de le régler, et elle est suscep 
tible de beaucoup d’exactitude , si, comme nous le faisions , 
l’on constate l’horizontalité de la glace à l’aide d’un niveau très- 
sensible. Cette opération une fois faite, et bien vérifiée dans 
plusieurs positions de la lunette, on fixe le tambour ; puis on 
place sur les châssis les prismes que l’on veut compenser, en 
les disposant de manière que leurs angles réfringens soient 
à-peu-près parallèles au plan du limbe , et l’on entreprend de 
nouveau de rendre leurs surfaces supérieures horizontales par 
le seul mouvement des châssis. Il est clair que cela n’est plus 
possible, à moins que les angles réfringens ne soient exacte 
ment parallèles au plan du limbe. On tourne donc peu à peu les 
prismes sur leurs châssis par des vis de rappel, jusqu’à ce que 
cette condition soit exactement satisfaite ; alors ils se trou 
vent convenablement disposés. Néanmoins , pour plus de cer 
titude , il est bon que la lunette soit munie intérieurement 
d’un micromètre , que l’on règle de manière qu’un de ses fils 
coïncide avec l’arête verticale de quelque tour éloignée. Alors , 
quand les prismes sont placés devant la lunette , et réglés par le 
niveau, si l’on regarde de nouveau l’arête de la tour réfractée 
par leur système, elle doit coïncider encore avec le fil vertical ; 
ce qui donne un moyen simple de vérification. L’objet qui 
nous sert de mire pour déterminer l’achromatisme , est une 
bande de beau papier blanc collée sur un carton noir ; sa 
largeur est d’environ un décimètre, sa longueur d’un mètre. 
Nous plaçons le carton verticalement à une distance de cent 
mètres environ, de manière que la longueur de la bande blaiy-
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.