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LOIS DES ATTRACTIONS
Les fils avaient 24 pouces de longueur, 1 ligne \ de diamètre.
11 a mis d’abord en place le fil horizontal mobile , et il a cherché,
comme nous venons de le prescrire, avec quelle force le magné
tisme terrestre le ramenait dans son méridien. Pour cela , il a
tourné le micromètre de suspension de deux cercles ; l’aiguille a
marché de 20 degrés ; la torsion était donc alors 2 cercles moins
20° ou 700°. De là il est facile de conclure la force directrice
pour tout autre angle a, car elle est proportionnelle à sin a ;
sin a . .
et ainsi sa valeur est 700 * — r Mais comme les sinus des
sm 2o°
petits angles sont à peu près proportionnels aux arcs, si l’on se
borne à des répulsions au-dessous de 24°, on peut, sans une
a
erreur notable, substituer le rapport des arcs à celui des
sinus. Alors l’expression de la force directrice devient
700
ou 35 a; c’est-à-dire que , dans cette étendue , pour éloigner le
fil horizontal d’un degré de son méridien magnétique , il fallut
employer une force de torsion très-peu différente de 35°.
Coulomb plaça ensuite verticalement dans ce méridien un
autre fil aimanté , des mêmes dimensions que le premier ; de
manière que , si les deux fils s’élaient touchés, ils se seraient
rencontrés à un pouce de leurs extrémités ; mais comme ils
étaient opposés par des pôles homologues, le fil horizontal a
été repoussé de la direction de son méridien , et il ne s’est
arrêté que lorsque la force de répulsion des pôles opposés a
été équilibrée par les forces combinées de la torsion et du ma
gnétisme terrestre , qui tendaient à le ramener à son point de
repos. Yoici le résultat des différens essais :
Torsion donnée au fil de suspension par le
moyen du micromètre.
Angle de répulsion.
Qc
* 7
I 9.
La première expérience exprime l’angle auquel l’aiguille