ET DES RÉPULSIONS MAGNÉTIQUES. 69
avoir égard, par le calcul, à l’action réciproque de tous les
pôles , et à la longueur du levier sur lequel chacune de ces
actions s’exerce. Cela n’aurait aucune difficulté, en considé
rant tous ces pôles comme renfermant des quantités de magné
tisme égales , distribuées sur une très-petite longueur vers les
extrémités des aiguilles, et agissant suivant la raison inverse
du carré des distances. On connaîtrait ainsi les intensités et les
directions de leurs forces, soit attractives, soit répulsives, et
il ne resterait plus qu’à les décomposer dans le plan horizontal
de l’aiguille mobile, pour avoir les efforts qu’ils produisent
sur sa rotation : mais il est beaucoup plus simple de faire les
expériences sur des aiguilles assez longues pour que ces correc
tions soient inutiles ; et l’on y trouve , de plus, l’avantage de
diminuer les petites inexactitudes provenant de l’étendue sen
sible des pôles sur lesquels le magnétisme est distribué.
Coulomb a confirmé la loi du carré des distances par plu
sieurs procédés différens de celui que nous venons d’exposer.
Mais comme celui-ci suffit pour l’établir, nous 11e parlerons
pas des autres ; on pourra les étudier dans ses Mémoires.