Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Troisième)

86 DISTRIBUTION DU MAGNETISME LIBRE 
L’erreur la plus forte 11e va jamais à 2°,4; et quelque soin 
que l’on prenne pour observer les angles de torsion , il paraît 
difficile de répondre de plus près que ces quantités. D’ailleurs, 
les signes des erreurs alternent tantôt en plus, tantôt en moins ; 
ainsi noire formule représente bien les observations. 
Dans tous les calculs qui précèdent, nous avons employé 
pour /a la valeur résultante des observations faites avec l’ai 
guille d’épreuve. Mais, à défaut d’observations pareilles , on 
pourrait encore déterminer (a aussi bien que C, d’après les 
seules valeurs des momens. En effet, en supposant les lon 
gueurs assez grandes pour que u? 1 soit négligeable , nous avons 
vu que l’on avait généralement 
Si l’on a observé deux momens Q' et Q" pour deux longueurs 
connues 21' et 2 on en tirera ces deux conditions : 
qui suffisent pour déterminer simultanément nos deux cons 
tantes C et log' (a. On aura la première en les soustrayant 
l’une de l’autre , et la seconde en prenant leur rapport ; ce qui 
donne 
Prenons, par exemple, les observations faites par Coulomb sur 
les longueurs de 18 et de 12 pouces , les données seront alors 
Q' = 288 
Q" = 172 
et l’on en tire 
Cr= 38,667 lo g'p~—0,644444 j 
par conséquent log (a = 1,720x213. 
Nous avions trouvé par la première méthode 
C = 38,220, log [A =: 1,7142857. 
La différence est à peine sensible 5 et si l’on employait la nou 
velle valeur de ¿c, pour calculer la courbe des inlensités, on
	        
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