DANS L’ÉTAT DE SATURATION. 87
trouverait qu’elle les donne tout aussi bien que celle que nous
avions déduite des oscillations même de l’aiguille d’épreuve.
Ceci va nous servir pour déterminer les constantes C et ^,
relativement à un autre fil d’acier dont Coulomb a observé
pareillement les forces directrices sous diverses longueurs,
mais dont il n’a point mesuré les intensités magnétiques. Ce fil
était de même nature que le précédent, mais beaucoup plus
mince; car il pesait seulement 38 grains le pied, au lieu de 865. En
mettant différentes longueurs de ce fil dans la balance, les re
tenant de même à 3o° degrés du méridien magnétique avec la
même suspension, Coulomb a trouvé les relations suivantes
entre les torsions et les longueurs :
Longueurs. 2 l.
T 0 R S X O N.
12
11,5o
9
8,5o
6
5,3o
3
2,3o
2
1,3o
1
o,35
0,5
0,07
0,25
0,02
Ici les forces directrices sont beaucoup moindres que pour
le premier fil à longueur égale. Mais les différences des momens
commencent de même par être proportionnelles aux différences
des longueurs, comme dans les expériences faites avec le pre
mier fil. En effet, en comparant d’abord les deux premières
observations , la difference des momens est 3° , et celle des lon
gueurs est 3 pouces ; ce qui fait i° par pouce, et ce résultat
se soutient sensiblement jusqu’à ce que le fil n’ait plus que I
pouce de longueur.
Eu employant les deux premières observations pour déter
miner C et , les données sont
1' = 6 Q' = 11,5,
l" — 4,5 Q" = 8,5 ;