Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Quatrième)

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ACCÈS DE FACILE TRANSMISSION , etc. 89 
cules lumineuses emploient 8' i3" de temps sexagésimal pour 
parcourir la moyenne distance du soleil à la tez’re ; leur mou 
vement est uniforme dans tout cet intervalle, et même dans 
toute l’étendue de l’orbe de Jupiter. On ne trouve pas de dif 
férences sensibles entre les vitesses des molécules lumineuses de 
réfrangibilité diverse, car, s’il en existait de telles, lorsqu’un 
satellite entre dans l’ombre ou en sort, son disque devrait pa 
raître successivement teint des diverses couleurs prismatiques, 
ce qui n’arrive pas. La vitesse commune ainsi déterminée , est 
celle que la lumière a dans le vide ; car les espaces célestes 
peuvent être considérés comme vides de toute matière pondé 
rable et réfringente. Lorsque les molécules lumineuses tra 
versent des milieux dont les parties agissent sur elles par des 
attractions à petite distance, leur vitesse dans ces milieux est à 
leur vitesse dans le vide, comme le sinus d’incidence dans le 
vide est au sinus de réfraction dans le milieu matériel. D’où il 
résulte que la vitesse de la lumière dans les corps est toujours 
plus grande que dans le vide, et croît avec leur pouvoir ré 
fringent. 
Voici maintenant les nouvelles propriétés delà lumière que 
Newton établit comme des conséquences de ses observations 
sur les lames minces. 
Première proposition. Toute molécule lumineuse qui a 
traversé une surface réfringente quelconque, a acquis dans 
cet acte même une certaine disposition transitoire , qui dès-lors, 
pendant toute la marche de la molécule dans le même milieu, 
se reproduit périodiquement à intervalles égaux; et il en résulte 
qu’à chaque retour de cette disposition, la molécule lumineuse 
est transmise aisément à travers une seconde surface réfringente, 
s’il s’en trouve alors une qui se présente ; tandis que , au con 
traire , à chaque intermission de cet état, elle est réfléchie aisé 
ment } quoique non pas nécessairement, par une telle surface. 
Les successions d’états ou de dispositions diverses, Newton les 
nomme accès de facile transmission, accès de facile réflexion ; 
et la distance parcourue par la molécule entre les retours de 
deux accès de même nature , il l’appelle Vintervalle des accès.
	        
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